La bataille ira jusqu'au bout. Hier, lundi 20 août, les patrons d’Apple et de Samsung, Tim Cook et Kwon Oh Hyun, avaient organisé une réunion de la dernière chance. Un coup de fil pour tenter de régler leur différend avant la fin du procès. Malheureusement, ça n'a pas marché. Aucun compromis n'a été trouvé par les deux dirigeants. A l’audience, l’avocat de Samsung a indiqué à la juge Lucy Koh que « les PDG avaient parlé… Il n’y a pas eu de résolution. ».
Cette ultime discussion résulte de la requête de Lucy Koh, qui a demandé maint et maint fois aux deux belligérants d’essayer de trouver un terrain d’entente en dehors du tribunal. Elle avait notamment fait comprendre aux deux parties que cette querelle hypermédiatisée pouvait avoir des répercussions négatives. Le procès entre ainsi dans sa phase finale avec les délibérations du jury qui débuteront demain.
Cette ultime discussion résulte de la requête de Lucy Koh, qui a demandé maint et maint fois aux deux belligérants d’essayer de trouver un terrain d’entente en dehors du tribunal. Elle avait notamment fait comprendre aux deux parties que cette querelle hypermédiatisée pouvait avoir des répercussions négatives. Le procès entre ainsi dans sa phase finale avec les délibérations du jury qui débuteront demain.
Le Galaxy Nexus, toujours menacé aux Etats-Unis
Sur un autre front, devant une cour d’appel de Washington, Apple essaie toujours de faire bannir le Galaxy Nexus des Etats-Unis, affirmant que l'appareil, qui selon lui copie une caractéristique de l'iPhone, lui chipe aussi des parts de marché. La firme y est déjà parvenue temporairement début juillet, mais Samsung avait fait appel de cette décision. Et là encore, la lutte s'annonce difficile : Apple met cette fois-ci en avant Siri – en fait, un brevet sur la recherche sur de multiples sources – et estime que la fonction de recherche universelle d’Android est une copie de son assistant vocal.
Or, Google a d’ores et déjà modifié Android – avec un patch sur Ice Cream Sandwich, puis avec Jelly Bean – afin de changer sa fonction de recherche universelle. Samsung, lui, estime qu’Apple se trompe de cible. Bloomberg rapporte les propos de John Quinn, avocat de l'entreprise coréenne dans cette affaire. Celui-ci a expliqué au tribunal que les ventes du Galaxy Nexus étaient « minuscules » et que l’appareil n’était en aucun cas une menace pour Apple. « C’est un produit qui a capté au maximum 0,5 % du marché. »