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Job description d'un Community Manager

En tant qu’outil de communication du web 2.0, le Community Manager sera l’image de la société. Il devra créer des relations et spécialement créer une autorité pour la marque. Cependant, comme le Community Management est encore dans ses heures de croissance, la description de ce nouveau métier de l’Internet est encore très vague.

Profil

La mission d’un community manager se situe quelque part entre la diffusion de contenus et la communication autour des produits et services en ligne.
Responsable du développement et de l’enrichissement des services communautaires auprès des joueurs en ligne, au sein d’un portail ou sur un site de dialogue entre une marque et le grand public, il assure la communication dans les deux sens. Son but : développer la connaissance de la marque sur le web, et augmenter les usages on-line des différentes communautés (professionnelles et/ou autres) de la société.
Ses activités sont variées. A la communication sur le web 2.0 peuvent s’adjoindre la contribution à la définition d’une stratégie Internet, le montage et l’envoi d’une newsletter, la mise en oeuvre d’actions auprès des « web influenceurs », le suivi et l’analyse de la performance (retour sur investissement sous forme d’audience ou référencement) ou la gestion d’un projet.

Compétences et savoir-faire

Une bonne partie des compétences requises n’est pas spécifique au métier mais transversale: rigueur, dynamisme, fiabilité, curiosité, envie d’apprendre, créativité, autonomie, force de proposition, réactivité etc. La vraie particularité réside dans la conjugaison de trois dimensions: la passion pour Internet, un très bon relationnel, et d’excellentes capacités de communication. On cherche un « visionnaire des pratiques du web 2.0 » ou un internet addict doté d’une forte personnalité de communicateur.
Le community manager doit comprendre les enjeux de la gestion de l’image d’une marque et des contraintes de la communication externe. Il doit être flexible et multitâches, avec une orientation projet.
Les compétences informatiques attendues paraissent secondaires, plus ou moins utiles en fonction du poste mais pas indispensables : des logiciels pour la création et la gestion du contenu d’un site (CMS), la bureautique, le traitement d’image, la communication… Mais rien de très poussé. Il ne s’agit pas d’un métier informatique.
La personnalité du community manager est importante. Le travail demande beaucoup de motivation intrinsèque et une personnalité extravertie, positive et enthousiaste (leadership), capable d’écouter et comprendre les personnes.
D.Spinks, community manager chez Scribnia (société spécialisée dans les médiaux sociaux au Science Center Philadelphia) :
Développer des relations personnelles avec les membres de la communauté est très important (…) Vous êtes un ami de confiance qui encourage d’autres à partager des informations de valeur. On ne peut pas faire semblant, et cela prend du temps
Sur un blog, on trouve une autre description:
They're easy-going, hard-working and very people-friendly.
Ce qui se traduit par facile à vivre, dur à la tâche, très gentil avec les autres: tout un programme.

Le Community Manager devra donc s'en sortir dans la:
  • Création de contenus – écriture de blogs, d’articles, de newsletters
  • Veille continue – savoir se créer une liste de sources d'information pour toujours être "à la page" sur les divers nouveautés du secteur pris en charge, d'où un minimum de connaissance sur les outils de curation comme scoop.it
  • Social media marketing – création et management de la croissance de la présence de la compagnie sur le Web, cela par l’intermédiaire du 2.0 : blogs, Twitter, Facebook, Google+  et tout autre possibilités du Web. Un dialogue entre pairs sera plus constructif qu'un dialogue globalisé pour la gestion de l'e-reputation.

Compétences d’un community manager

La passion pour Internet: une passion pour les nouveaux média, les réseaux sociaux, l’actualité, le buzz marketing, la culture web. 
Un très bon relationnel: un goût du contact et du travail en équipe, une écoute active, l’empathie, l’envie d’aider les autres, une « diplomatie sans égale ». 
D’excellentes capacités de communication: un français irréprochable, des bonnes qualités rédactionnelles, un sens de la communication orale et écrite, la maîtrise de l’anglais. 
Informatique: XML/HTML, PHP, MySQL, Dreamweaver, CSS, WordPress, MS Office, Photoshop, plate-formes de blog

Savoir-faire d'un community manager

À la base, le community manager a besoin d'une solide connaissance du web et principalement des médias sociaux, y compris une gestion poussée des flux RSS. Pour le côté purement technique, ce doit être un utilisateur d'outils de traitement d'image, de vidéos et de sons sans en être un spécialiste. Autre domaine de compétence, savoir manipuler le code HTML et les CSS ainsi que « bidouiller » dans le PHP-MySQL !

Il doit posséder un vernis marketing (sans pour autant venir d'une formation marketing), avoir une fibre de veilleur et de référenceur et savoir être un pro de le communication on line : écrire pour le web, filmer… Enfin, il doit avoir une très bonne connaissance de son entreprise ou association et des produits ou services qu'elle propose.

Compte rendu à fournir

Afin de faire un suivi des actions du Community Manager, celui-ci devra fournir une liste des actions qu’il a effectuées. Devra également être compris dans le compte-rendu les visites provenant des réseaux sociaux, même si cette dernière ne traduit pas réellement les impacts des actions menées. Explication selon Lionel Siffre du site ADP Online:

L'utilisation de Google Analytics pour calculer le ROI sera forcément sous-estimé (d'un facteur 10 peut être). Mon avis est qu'une présence sur les réseaux sociaux (surtout s'il y a beaucoup de partages) va booster ton référencement. C'est un peu comme les liens dans le 1.0. Tu as un lien, il va t'apporter très peu de trafic et si tu calcule le ROI de ce lien , il va être très faible. Il en va de même des réseaux sociaux.  Pour ADP Online, le ROI des RS est nul (en 6 mois je ne pense pas avoir fait une unique vente à l'aide des RS)..... mais il est clair que si on était pas sur les RS, on n'en serait pas là dans les SERP. Et la qualité du travail d'un CM ne se mesure pas au nombre de visiteurs envoyé vers un site. On peut même imaginer de travailler sans site (ex. le cas de jean-philippe larger )

Emplois du temps type

En me basant sur mon planning journalier, je dirais qu’un Community Manager devra passer au moins 3h sur les réseaux sociaux, le reste devra servir à rechercher des informations sur le web (curation, veille, ...), rédiger un article et se faire une présence sur les forums et blogs.

Description du poste

Description tirée d'un commentaire de blog d'un ami pingouin.
Merci Denis Gentile pour la jolie description.
Vous aimez créer des liens. Au sens propre car vous allez devoir créer une ou plusieurs communautés autour d’un thème, d’une marque ou d’une société. Du dynamisme des liens que vous avez avec les membres de votre communauté dépendra le succès de votre mission. C’est aussi créer un lien étroit et constructif entre la société et le client. Au sens élargi car vous allez devoir créer des contenus pertinents avec des liens et des hyperliens pour attirer l’attention des pingouins et autres pandas de Google. »
Tu peux ajouter, pour reprendre une idée chère à Anthony Rochand : « vous transformerez ces liens en irl. »
Qualités : savoir rédiger, être réactif, bien connaître les réseaux sociaux, tous les rouages du web et de ses outils, être autonome, avoir un style reconnaissable entre mille, enfin, pour boucler la boucle avoir la capacité d’établir des liens entre ce qui se dit sur le web et votre domaine d’activité.
Jean-Philippe Larger d'ajouter:
Vous êtes insatiable, vous considérez vos lectures comme une introduction et non comme une fin, vous explorez et expérimentez les sujets qui vous passionnent, même s’ils sont hors cursus. Vous lisez une bonne poignée d’articles de blog et/ou de pages de docs/livres par semaine, et Google / facebook / twitter /AutreRessourceDeGeek sont vos grands amis. Vous êtes à l’aise dans le maniement de la langue française et un habitué des forums…. 
Le Community Manager se trouve ainsi à la limite du g3ek, et devra être un amoureux de l'écran autant qu'un Casanova du partage, car créer des liens sera son maître-mot.

Mesurer le ROI

Il est extrêmement difficile aujourd’hui de mesurer le retour sur investissement d’une stratégie basée sur les réseaux sociaux car il faut pour cela transformer des interactions humaines en données quantitatives. Sans compter le nombre d’outils qu’une entreprise peut utiliser : blogs, réseaux sociaux multiples, vidéos, photos, commentaires, forums ... 

L’apport de trafic des réseaux sociaux vers un site internet et leurs taux de conversion ; l’évolution du nombre de membres et de contributeurs, le nombre de pages vues, de messages publiés ou de mentions sur les réseaux ; la diminution du nombre de retours ou d’appels direct à l’entreprise sont autant de données qui sont pourtant quantifiables. Voici quelques outils indispensables pour mesurer le retour sur investissement de vos actions sur les réseaux sociaux :

  • Les outils natifs des réseaux sociaux: statistiques des Fan pages Facebook mais également les « People Reached » qui permettent de connaître un pourcentage de fans qui voient les publications d’une page Facebook.
  • Les outils d’évaluation : Reppler (pour FB), Klout, Pinpuff ...
  • Les outils de tracking : Google Analytics, Crowdbooster…
     
En alliant l’ensemble de ces outils vous pouvez avoir une vision globale de votre investissement dans les réseaux sociaux : Combien d’internautes ont été touchés ? Quelle est votre influence sur le web ? Qui parle de vous ? Quels sont les réseaux qui vous apportent des visites sur votre site ? A vous de définir les données que vous souhaitez ressortir de votre utilisation des médias sociaux

P.S Cet article sera sujet à modification dans les semaines à venir, le temps pour moi de mieux approfondir la question. Vos avis seront donc les bienvenus.

Google+ et le référencement

Lancé en France le 28 juin 2011, Google Plus est encore bien loin de pouvoir faire de l'ombre à Facebook. Néanmoins, avec pas moins de 400 millions d’utilisateurs, Google Plus n’a pas échappé à certaines marques qui semblent l’avoir pleinement intégré à leur stratégie de communication digitale.
Il reste toutefois difficile d'expliquer la raison de ce choix. Ce dont je suis sûr en revanche, c’est que Google Plus a longtemps séduit les responsables marketing qui ont rapidement pensé qu’il était déterminant pour le référencement.
Cette théorie, je l'ai essayé pour mon blog AnkSEO en créant une page Google Plus et en intégrant le bouton « +1 » aux articles. Convaincu de son rôle présupposé pour le référencement sans pour autant avoir observé un quelconque résultat, mes craintes se sont avérés fondés et justifiées par Matt Cutts, qui avait officiellement déclaré que le nombre de « +1 » obtenus par une page n’avait aucun lien avec son positionnement dans le moteur de recherche. Il affirme en effet que le seul rôle avéré de Google Plus en matière de visibilité est lié à l’utilisation de l’Authorship, qui permet d’associer l’auteur d’un site à sa page créée sur le réseau.
Nous allons devoir à court terme continuer d’étudier à quel point le signal émis par les +1 est bénéfique, mais pour l’instant, ils n’ont pas d’impact direct sur le ranking, et ce même si vous en recueillez beaucoup. Mais il y a d’autres choses à retenir, comme l’Authorship, que vous pouvez utiliser via un balisage spécifique de votre page web pour voir apparaître votre photo de profil au sein des résultats de recherche, ce qui vous aidera à obtenir plus de clics car s’il s’avère que les utilisateurs voient cette photo, ils se diront : « Oh, ça ressemble à une source de confiance ! ».
Voilà ce que j'en pense de Google Plus. Créer une page ou non pour votre site ne tient plus qu'à vous et vos objectifs. Pour ma part, je garde ma page Google+

Threasdy, dernière acquisition de Facebook

C'est officiel. Facebook vient de racheter la semaine dernière la start-up Threadsy pour acquérir son outil de SMO Swaylo et pour recruter leurs créateurs. 

swaylo Analytics des pages facebook A sa création, Threadsy fut un outil permettant de lister en un seul endroit tous nos comptes de réseaux sociaux et leurs flux associés (Facebook mais aussi Twitter). Puis, ils se sont dirigés vers une solution payante, dénommée Swaylo. Concrètement, Swaylo attribue à chaque profil Facebook une note d'influence allant de 0 à 10, permettant ainsi aux marques de trouver les bons influenceurs pour leur domaine et cela dans un but final de réussir à toucher de nouveaux clients via Facebook. 
L'information a été confirmée mais Facebook n'a pas fait de commentaires. Le montant de l'acquisition n'a pas été indiqué. 
D'après Techcrunch, l'outil payant SwayloPro continuera d'exister, de façon indépendante à Facebook (au lieu d'être intégré dans un outil comme Facebook Insights). Par contre il semblerait que Facebook retire la possibilité aux utilisateurs de connaître leur score (source). 

Pour voir la liste des rachats de Facebook, je vous propose de voir sur WRI